Une journée aux Saintes

Christophe

Une journée aux Saintes
Article #sacàdos
Dans cet article sac à dos, nous avons mis plein d'informations super intéressantes et nous y avons raconté notre vie... Du coup, il est un petit peu plus long que d'habitude, mais ça vaut le coup ! 😏
Bref, un article #sacàdos est à lire et à relire à ton aise, posé avec un thé glacé ou un chocolat chaud !

Notre escapade à Terre-de-Haut, dans Les Saintes nous a tellement plu qu’elle méritait son petit article à elle toute seule ! Allez, on t’emmène 😁

Jour 125

Ce matin, le réveil sonne tôt, une grosse journée s’annonce ! On prépare les sacs, on prend les affaires, on fait les sandwichs et on prévoit de quoi déjeuner sur la route : nous devons nous rendre de l’autre côté de l’île pour attraper un bateau qui nous emmènera aux Saintes.

Nous avons pris le pari de ne rien réserver à l’avance et de tout improviser sur place, on s’est un peu renseignés mais sans plus ! Et nous avons bien fait, car le bateau que nous pensions prendre est parti sans nous 😊 Il faut dire que les bouchons en Guadeloupe sont vraiment vraiment balèzes ! On avait prévu 2h pour faire une cinquantaine de kilomètres et arriver au port de Trois-Rivière et ça n’a pas suffi, nous prendrons donc le bateau suivant avec une autre compagnie. Nous nous attendions à un port d’une bonne taille ou à une ville portuaire assez bruyante et agitée, il n’en est rien : cette partie de Trois-Rivière est un tout petit village et le port est tout aussi petit, un parking, quelques maisons, quelques café / bar qui balancent de la musique… ambiance caribéenne assurée !

La traversée dure une petite demi-heure et nous permet de voir la Guadeloupe s’éloigner et Terre-de-Haut, l’une des deux iles des Saintes, s’approcher. Nous arrivons dans sa baie, qui fait partie des plus belles baies du monde (sa position est discutée mais elle est très haut dans le top, c’est certain) et c’est magnifique ! Nous débarquons et nous arrivons sur la place principale du petit village, l’ambiance est très paisible et il y a vraiment un côté unique à débarquer dans un nouveau lieu par bateau 😊

Nous nous promenons dans les rues de la ville et trouvons une petite mamy qui vend des tourments d’amour, ces petites tartelettes typique des Saintes composées de pâte brisée, de confiture et d’une génoise ! Ils étaient préparés, autrefois, par les femmes des marins qui se tourmentaient pendant leur sortie en mer et les offraient à leur mari rentré sain et sauf. On nous avait prévenus : on ne pouvait pas partir sans y goûter !

Le flot de touristes (bien que peu nombreux pour la saison) un peu dissipé, nous partons à la recherche de notre moyen de transport de la journée. Ici, 4 possibilités : à pied, mais ça grimpe fort et le soleil tape, en vélo électrique, en mobylette électrique ou en petite voiturette de golf électrique ! Nous avons opté pour cette dernière solution, plus pratique mais surtout beaucoup plus fun et c’était une première pour nous ! 😊 Nous sommes passés par un petit loueur très sympa qui nous a tout bien expliqué et qui est originaire de Lille. Il connait donc bien la Belgique et on discute un peu de tout et de rien (et du sujet de l’année : le COVID). Et nous voici partis sur les petites routes de Terre-de-Haut au volant de notre jolie petite golfette bleue ! 😊

Nous commençons par faire un petit tour de l’île pour nous habituer à la golfette et prendre nos repères. Nous arrivons à la plage de l’Anse Crawen, tout au bout de l’île, à l’ouest. Face à nous, océan bleu, au loin quelques îlets, plage au sable fin et seulement quelques personnes sur la plage… comme un sentiment de bout du monde très agréable !

Nous décidons ensuite de repartir à l’opposé de l’île (l’avantage, c’est qu’elle se traverse en une bonne dizaine de minutes, même avec une petite golfette ne dépassant pas les 30km/h) pour nous diriger vers le Fort Napoléon, construit sur les hauteurs et qui offre une superbe vue sur la baie. Nous nous arrêtons plusieurs fois sur la route pour d’autres points de vue sur Basse-Terre (pour rappel, une des deux îles principales de Guadeloupe) et d’autres ilets.

On remarque aussi encore une fois la gentillesse des habitants, qui discutent avec nous quand nous sommes bloqués parce qu’un camion a crevé un pneu devant nous.

En redescendant et en nous laissant porter par les panneaux, nous arrivons à la baie de Marigot, baie qui doit probablement aussi avoir sa place quelque part dans le classement des plus belles (si ce n’est pas le cas, il faut corriger ça tout de suite) sur laquelle se trouve par exemple le créateur de bateaux saintois que nous avons vu dans l’émission Echappées Belles. C’est toujours sympa de reconnaitre des lieux vus à la télévision, qui font rêver et de se dire « nous y sommes ! ».

Il est midi et nos estomacs ont faim ! Nous nous rendons à la plage de Pompierre où des tables de pique-nique en bois sont aménagées et toujours face à cette vue à couper le souffle.

Rassasiés, nous sommes prêts pour notre première session de snorkeling et nous descendons vers la plage du Pain de Sucre, très connue et réputée pour cela. Première impression : cette plage est tout petite ! Elle est tellement étroite, qu’il n’est pas possible d’étendre un essuie 😊 Heureusement, il n’y a pas trop de monde et nous nous mettons à l’eau rapidement pour y découvrir des coraux et de nombreux poissons. L’eau est très claire et malgré quelques petites méduses difficiles à voir, le snorkeling tient vraiment ses promesses ici !

On revient à la plage de l’Anse Crawen, celle par laquelle nous avions débuté la journée et on recroise un groupe que nous avons croisé plusieurs fois pendant la journée, ils remontent de la plage et nous disent qu’elle est chouette mais pas aussi bien que la « plage de la Savane » qu’ils ont faite dans la journée… Ils nous ont convaincu donc on part à la recherche de cette fameuse Savane et de sa plage. Nous suivons quelques panneaux, nous nous perdons un peu (pourtant, il y a tellement peu de ruelles qu’il faut le faire quand même !), nous passons la toute petite piste d’atterrissage qui sert d’aéroport à l’île et nous arrivons dans une zone un peu différente : il y a de l’herbe partout et, dans cette herbe, de très nombreuses chèvres qui bêlent et sautillent.

Un peu plus loin, une plage, la plage de l’anse Rodrigue, enserrée entre 2 petites falaises et face à un ilet, elle est plus large et plus profonde que celle du Pain de Sucre et elle nous inspire bien aussi !

Nous qui pensions nous reposer et profiter du soleil, on renfile les masques et on repart en snorkeling. Le spectacle est au rendez-vous : coraux, poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles, oursins… bref, MAGNIFIQUE (on l’utilise souvent ce mot, ici non ?! 😊). On ressort et on s’allonge sur la plage pour sécher, toujours bercés par les cris des chèvres qui nous entourent.

Il ne reste déjà plus qu’une petite heure avant de reprendre le bateau et je me rends compte que je n’ai plus mon t-shirt. Il a probablement dû tomber de mon sac quelque part ou je l’ai égaré après un petit plongeon… On refait quelques endroits où nous nous sommes arrêtés, mais impossible de le retrouver. Nous laisserons donc un souvenir de nous sur cette île du bout du monde ! (Si jamais tu tombes sur ce t-shirt Decathlon, en mérinos avec un texte sur le voyage dessus, n’hésite pas à nous écrire ! 😉)

On file rendre la golfette et on se redirige vers la place principale où nous attend notre bateau.

On embarque et nous rentrons vers Trois-Rivière, en admirant le soleil couchant. On termine la journée en reprenant la route, direction notre logement, toujours avec quelques embouteillages sur le chemin 😉

C’était une sacrée (rapport avec les Saintes 😉) journée, mais elle en valait la peine, on a adoré chaque seconde et on en a pris plein les yeux ! Les Saintes, un joli coup de cœur assurément !

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